Liberté économique :
Note : 58,5/100
Classement : Quasiment administré
Rang mondial : 103/178
Rang régional : 14/46
Prévision de croissance du PIB : 7,6% en 2016
Présentation
Conjoncture économique
Depuis la fin de la crise post-électorale et durant ces quatre dernières années couvertes par l’Accord au titre de l’accord de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) conclu avec le FMI, la reprise économique de la Côte d’Ivoire est notable, le pays connaissant l’un des taux de croissance le plus élevé de l’Afrique Sub-Saharienne. En 2015, la croissance s’est élevée à 8,2% du PIB, portée par le dynamisme de l’agriculture et des services et par les grands travaux publics. Elle devrait rester robuste en 2016.
Comme le souligne le FMI, la Côte d’Ivoire enregistre de très bons résultats économiques. En 2015, l’activité économique est restée dynamique dans la plupart des secteurs, l’inflation est restée contenue (1,2%), de même que le déficit budgétaire (3% du PIB) et le crédit bancaire au secteur privé s’est accéléré. Le salaire minimum et les salaires dans la fonction publique ont été relevés, l’accès aux services publics s’améliore et une couverture maladie universelle se met en place. Le climat des affaires et l’administration fiscale ont été considérablement améliorés et des progrès ont été enregistrés dans la restructuration des banques publiques. La croissance demeure cependant largement exposée aux fluctuations des cours des matières premières et est encore bridée par la vétusté des infrastructures. L’élection présidentielle du 25 octobre 2015 s’est déroulée sans heurts et a vu la réélection, dès le premier tour, du président sortant Alassane Ouattara avec plus de 83% des suffrages (mais une forte abstention) témoignant d’une stabilité politique renforcée. Le nouveau Plan national de développement (PND) 2016-2020, prévoit 49,24 milliards USD d’investissements.
Entre 2011 et 2015, le PIB/tête en parité de pouvoir d’achat a augmenté de 35%, mais les tensions sociales et de fortes inégalités géographiques (pauvreté dans les campagnes) persistent. La lutte pour la succession liée aux élections présidentielles de 2020 est déjà déclarée et pourrait remettre en cause les bonnes performances économiques. Le pays doit également faire face à la menace terroriste.
Principaux secteurs d'activité
L'économie de la Côte d'Ivoire est principalement basée sur l'agriculture. Le secteur primaire contribue à près d'un quart du PIB et emploie plus des deux tiers de la population active du pays. La Côte d'Ivoire est l'un des plus grands producteurs de cacao et l'un des plus grands exportateurs de graines de cacao, de café et d'huile de palme du monde. La production ivoirienne de caoutchouc a augmenté de manière substantielle ces dernières années. La Côte d'Ivoire est un pays producteur de pétrole et de gaz. Le secteur pétrolier commence à prendre une place importante dans l’économie du pays, avec un taux de croissance régulier et des investissements d'envergure. Certaines activités d'extraction ont lieu dans le pays, notamment de minerais précieux tels que l'or et les diamants, mais aussi de minerais tels que le nickel.
Le secteur secondaire contribue également à près du quart du PIB. Les principaux secteurs industriels du pays sont la préparation industrielle des aliments, le textile, les matériaux de construction, les engrais, la mise en conserve du thon et l'assemblage des motos, véhicules et bicyclettes.
Comme dans de nombreux autres pays du continent africain, le secteur tertiaire connaît un taux de croissance rapide depuis plusieurs années. Les services contribuent à plus de 55% du PIB. Le secteur des télécommunications est une activité en pleine expansion qui contribue à tirer, avec d'autres secteurs, cette croissance des services.
Plus d'informations sur la page "Market Analyses about the Ivory Coast" de Globaltrade.net, the Directory for International Trade Service Providers.
Commerce extérieur
La Côte d'Ivoire est le centre des activités commerciales en Afrique de l’Ouest. La part du commerce extérieur dans le PIB du pays est de plus de 85% en moyenne. La Côte d'Ivoire a adhéré à l'UEMOA (Union Économique et Monétaire de l'Afrique Occidentale) qui impose un tarif externe commun (TEC). Elle appartient à la Zone Franc. La Côte d’Ivoire a également signé en 2008 un accord de partenariat économique d'étape (APE) avec l’Union européenne qui continue à aider le pays dans sa phase de reconstruction. Cet accord vise essentiellement à préserver le système de préférences commerciales existant entre l’UE et la Côte d’Ivoire
Le principal client du pays est l'Union Européenne, qui importe 35% des exportations ivoiriennes et dont les Pays-Bas sont eux-mêmes le premier client tandis que la France est le quatrième pays destinataire. Les principaux pays suivants recevant des biens de la Côte d’Ivoire sont les États-Unis, l'Afrique du Sud et le Nigéria. La Côte d'Ivoire exporte principalement des produits agricoles dont du cacao, des carburants minéraux et du pétrole, des véhicules, du bois, des navires et des bateaux.
Les trois principaux fournisseurs de la Côte d'Ivoire sont l’Union Européenne (27%), le Nigéria et la Chine. Les produits principalement importés sont les carburants minéraux et le pétrole, les véhicules, les navires et bateaux, les céréales et les machines.
Après l'effondrement des importations et des exportations en 2011 sous l’effet du conflit armé, la situation s'est améliorée depuis 2013 grâce à un retour au calme et à la stabilité. La balance commerciale de la Côte d'Ivoire est structurellement excédentaire, tendance qui devrait se maintenir.
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